L’Association des bannières et des chaînes de pharmacies du Québec (ABCPQ), qui représente tous les regroupements de pharmacies de la province – auxquelles sont affiliées près de 1 900 pharmacies, a salué aujourd’hui le dépôt à l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à confier aux pharmaciens un champ de pratique plus large.

Dans toutes les régions, les pharmacies sont des points d’accès à des services de santé de grande qualité, parmi les plus appréciés des Québécois, et offrant des heures d’ouverture étendues. Les Québécois y accèdent désormais pour plusieurs activités cliniques qui ne se limitent pas à la distribution des médicaments ou à des suivis liés à la pharmacothérapie.

« Face au défi important d’accès à la première ligne en santé, les pharmacien(ne)s du Québec ont la compétence, la formation et l’expertise pour en faire beaucoup plus pour aider la population du Québec, a déclaré le pharmacien Jean Thiffault, président de l’ABCPQ. Nous saluons le travail de la ministre responsable de l’application des lois professionnelles et du ministre de la Santé et des Services sociaux, ainsi que de celui de l’Ordre des pharmaciens, qui proposent de donner encore davantage de moyens et d’opportunités aux pharmaciens, notamment en matière de prise en charge de conditions courantes, pour éliminer des contraintes administratives et permettre d’administrer certains tests et traitements ».

Ce projet de loi s’inscrit en continuité des efforts d’élargissement du champ de pratique des pharmaciens entrepris au cours des 15 dernières années par l’adoption du projet de loi 41 en 2011 et du projet de loi 31 en 2020.

« La clé du succès de la mise en œuvre d’une telle volonté sera de s’assurer que les ressources investies soient à la hauteur des attentes, d’arrimer les solutions technologiques et de simplifier la gestion administrative afin de servir les patients efficacement et avec toute la rigueur attendue », a ajouté M. Thiffault.